A-Penelope c'est où ?

Publié le par a

GoogleEarth_Image.jpg

Peut être que vous êtiez dans votre jardin !!

Article paru dans le parisien le23/04/2009

La longue liste d'attente pour les Jardins familiaux

Un petit bout de verdure rien qu'à soi, le rêve de nombreux Franciliens. Mais une maison avec jardin n'est pas à la portée de tous les portefeuilles. Et les places en Jardins familiaux se font rares. Aux Ulis, 128 familles attendent leurs parcelles de 120 m 2 . Deux ou trois années de patience sont nécessaires pour accéder à son potager. « Depuis deux ans, c'est énorme, s'exclame Anita Laurent, bénévole de l'Association pour l'encouragement et l'organisation des potagers écologiques (A.Penelope) qui gère les 281 parcelles en bordure d'une quatre-voies, juste en face du centre commercial. Il y a un véritable engouement, c'est devenu un effet de mode. » Effet de mode, effet de crise «Effet de mode » doublé d'un « effet de crise », la tendance ne risque pas de s'inverser dans les mois à venir. Logique, car « les gens paient moins pour sortir », ajoute-t-elle. Et en profitent pour faire un barbecue en famille ou entre amis, à côté des petits cabanons qui leur sont réservés. Aux Ulis tout particulièrement, où les Jardins familiaux, créés en 1979, fêtent leurs 30 ans cette année. « Ici, il y a assez peu de pavillons : une majorité de personnes se loge en appartement, reprend la bénévole. Aux Jardins familiaux, on vit autrement qu'entre quatre murs. » Si ces parcelles sont l'idéal pour se retrouver loin du béton de la ville, ils sont aussi le moyen de cuisiner économique. En cultivant ses propres fruits et légumes. Dominique, 60 ans, a acquis une parcelle il y a deux ans. Il y passe avec sa femme et ses quatre enfants quasiment tout l'été ainsi que ses week-ends. « On cultive notre petit coin de terre, avec des légumes cambodgiens et des plus classiques comme les salades, concombres, courgettes, tomates et haricots verts… ». Et entre deux plantations, c'est l'heure du repos barbecue, sous l'auvent de fortune qu'ils ont aménagé. « Ici, c'est très familial, commente Anita Laurent. Tout le monde se connaît. » Ce qui ne l'empêche pas de pester contre les mauvais jardiniers. Ceux qui prennent leur parcelle pour une friche, voire pour une décharge. Une minorité de parcelles sur ces quatre hectares…

Pour toute information, il est possible de se rendre à l'accueil des Jardins familiaux, le samedi, de 14 heures à 16 heures ou de téléphoner au 06.27.64.12.88.

Le Parisien
Cet article a été publié dans la rubrique Les Ulis

Publié dans A.Penelope

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article