Arrosage

Publié le par a.penelope

eau_source.jpgArrossage

 

Les horaires :

de 6h à 10

de 17h à 21h

 

1/4 heure par jardin.

 

Je reporte ici les grandes lignes d'un article trouvé sur le net dont voici le lien, car je n'ai pas l'intention de réinventer les bons gestes pour arroser un jardin.

 


Arroser son jardin : les bons gestes

 

1- Quand arroser ?

 

L’été, il peut faire très chaud et humide mais également frais et très sec. D’une manière générale, les plantes ont surtout besoin d’eau au printemps, lorsqu’elles sont en pleine croissance.

 

Dans l’idéal, l’arrosage doit plutôt se faire le matin. Si on le conseille souvent le soir, c’est pour éviter les pertes d’eau par évaporation mais cela crée un environnement humide autour de la plante pendant toute la nuit qui favorise le développement de maladies fongiques. Dans la pratique, le jardinier arrose quand il a le temps.

 

Arroser souvent et en petite quantité ne sert pas à grand-chose. Les pertes par évaporation sont maximales et, là encore, cela augmente le risque de maladies fongiques en créant un environnement humide autour des plantes. Il est préférable d’arroser moins souvent mais copieusement pour permettre à l’eau de s’infiltrer profondément dans le sol. Comme toujours, il est nécessaire d’adapter cette règle générale à chaque plante, à chaque situation. Ainsi, la culture du radis demande une humidité constante et, il est parfois nécessaire d’arroser tous les jours.

 

Une plante qui a soif présente des signes faciles à repérer. Les feuilles pendent légèrement ou alors les tissus flétrissent. Il faut savoir qu’une plante récupère facilement d’une légère période de stress hydrique alors qu’il est presque impossible de la sauver si elle a connu un excès d’eau.

 

2- Comment bien arroser ?

 

Il n’y a pas d’opération particulière à mener sur le sol avant l’arrosage. En revanche, on dit souvent qu’un binage vaut deux arrosages. En réalité, la binette crée une couche de terre meuble sur les premiers centimètres du sol, ce qui diminue la remontée d’eau par capillarité. Le binage n’est donc qu’un cas particulier de paillage, sauf qu’il est beaucoup plus fastidieux de biner régulièrement que d’étendre une bonne couche de paillis une fois par an !

 

Il faut toujours essayer d’arroser aux pieds des plantes, en mouillant le moins possible le feuillage, pour éviter le risque de maladies cryptogamiques*. Cette règle générale est à adapter à chaque type de plantes selon la situation. Ainsi, en cas de fortes chaleurs, il est bénéfique de bassiner certaines plantes qui ont besoin de fraîcheur, c’est-à-dire d’arroser leur feuillage en pluie fine. Il est d’ailleurs recommandé de le faire pour le camellia dont les feuilles vernissées ne donnent pas de signes immédiatement visibles en cas de sécheresse.

 

L’arrosoir est un outil très efficace qui permet un arrosage précis. Il existe aujourd’hui des systèmes d’arrosage automatique, certes, mais ceux-ci arrosent toutes les plantes sans discernement et ne permettent pas de récupérer les eaux de pluie. Rien ne vaut donc l’arrosoir qui symbolise l’affection que le jardinier porte à ses plantes.

 

Le paillage du sol permet de limiter l’évaporation. Il vaut mieux choisir un paillage organique, de type paille, éclats de bois, BRF (Bois Raméal Fragmenté), tontes de gazon séchées ou feuilles mortes, compost, qui présente des avantages économiques, écologiques et parfois esthétiques. En se décomposant, il va nourrir le sol et l’enrichir en matière organique, ce qui augmente sa capacité de rétention d’eau.

 

Si votre gazon jaunit et semble souffrir du manque d’eau l’été, mieux vaut le laisser au repos et attendre le retour des pluies et de la fraîcheur. Il reverdira aussitôt. A quoi bon s’acharner à arroser un gazon en plein été ? Maintenir un gazon artificiellement vert présente un coût financier et environnemental exagéré par rapport aux avantages que vous pouvez en tirer. L’eau est un bien rare qui ne mérite pas d’être gaspillé pour une raison aussi futile. La sagesse du jardinier, c’est qu’il accepte les contraintes liées à l’environnement de son jardin.

 

* Une maladie cryptogamique est une maladie causée à une plante par un champignon ou un autre organisme parasite.

 

3- Quelle eau utiliser ?

 

L’idéal est bien sûr de pouvoir récupérer les eaux de toitures grâce à une cuve. Mais de simples bassines laissées sous la pluie permettent de récupérer de petits volumes d’eau.

 

L’eau de pluie peut être considérée comme la meilleure pour l’arrosage car elle est totalement dépourvue de calcaire et reste à température ambiante. L’eau du robinet est parfois trop minéralisée, peu aérée et froide. Le calcaire qu’elle contient peut d’ailleurs poser de véritables problèmes avec les plantes de terre de bruyère : une décoloration plus ou moins prononcée des feuilles, par exemple.

 

L’eau potable coûte de plus en plus cher et une famille avec un petit jardin de 200 m2 pourrait économiser la totalité de ce qu’elle paye pour l’eau d’arrosage, soit jusqu’à 200 €, en utilisant l’eau de pluie qui est gratuite.

 

http://www.maisonapart.com/edito/amenagement-exterieur/jardin/arroser-son-jardin---les-bons-gestes-3085.php

 

http://www.terrevivante.org/

 

Conclusion pour économiser l'eau :

- Binage vaut mieux que 2 arrosages.

- Paillage : avec paille, paillette de lin, mulch, écorce de pin, tonte de pelouse.

- De préférence le matin et le soir, le matin étant meilleur que le soir.

- A l'arrosoir afin de pratiquer un arrosage localisé et mesuré.

- Faire des trous où les plants seront plantés et où l'eau restera sans ruisselé.

- Récupération de l'eau de pluie dans les bidons prévus à cet effet ou encore dans toutes sortes de bassines.

- Désherbé afin d'éliminer la concurrence vis à vis de vos plants.

Publié dans A.Penelope

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